Don't ever do that to me again.
Si My December se démarquait assez largement de Breakaway, Kelly Clarkson y gagnant en crédibilité ce qu'elle y a perdu en succès commercial, All I Ever Wanted renoue avec sa formule d'origine : pop musclée à grand renfort de riffs de guitare et de puissantes notes. Le tout semble peut-être un peu trop calculé, à l'image du premier single "My Life Would Suck Without You" que Max Martin et Dr. Luke ont pourtant produit en prenant soin de flatter les oreilles du public de la meilleure façon possible en 3 minutes 30.
Mais ce sont bel et bien les morceau produits par Ryan Tedder (leader des OneRepublic et producteur pop à succès pour entre autres Jennifer Lopez et Hilary Duff) qui font mouche : "Already Gone" est une bien belle ballade épique (marque de fabrique de Kelly) et "If I Can't Have You" flirte gentiment avec l'électro-pop des Veronicas tout en restant suffisamment énergique pour ravir au plus grand nombre. Les autres temps fort d'un album ma foi assez incohérent sont bien "Impossible" et son piano parcourant le titre avec autant d'aisance que la voix de Kelly et "If No One Will Listen", une autre ballade à haut facteur émotionnel qui, je vous l'avouerai, m'a même donné envie de plonger moi-même les mains dans ma poitrine et offrir mon coeur à Kelly sur un plateau d'argent. Oui, croyez-le ou non, cette pratique me semble bien commode en de multiples occasions. D'autant diront que ce n'est pas nécessaire avec un morceau commencant par une ligne telle que "Peut-être que personne ne t'as dit qu'il y avait de la force dans tes larmes, alors tu te bats pour essayer de les retenir". Oui, c'est un peu niais et typiquement teen-pop. Mais ce n'est pas le seul titre de l'album jouant dans cette cour, "Save You" arborant de faux airs de (beau) morceau mélancolique comme les OneRepublic savent si bien le faire. Pas étonnant, il s'agit une fois de plus d'une production Ryan Tedder.
Là où le bât blesse, outre avec ce genre de titre fortement inspiré d'à peu près tout ce qui passe sur les ondes fm en ce moment, c'est quand Kelly reprend des démos rejetées par Katy Perry, notamment le second single "I Do Not Hook Up" qui aurait vraiment mérité sa place sur le premier album de Perry et nulle part ailleurs. On se croirait de retour en 2004 avec le second opus d'Avril Lavigne. "Whyyawannabringmedown", en plus d'hériter quant à lui d'une typologie brouillonne, donne l'impression d'une Kelly survoltée se prenant pour une star de rock metal pendant sa fête d'anniversaire au fond du jardin, après avoir ingéré trop de Banga et avant de taper sur une piñata. Le tout prend un côté presque parodique avec le refrain composé d'hurlements autotunés plus que d'autre chose. Je ne suis par ailleurs pas loin de la vérité avec cette image, puisqu'il s'agit également d'une reprise.
Car c'est aussi ce qui cause le plus grand tort à cet album. La moitié (!) des chansons sont des rejets d'autres artistes (qu'il s'agisse de Katy Perry et Keri Noble ou d'autres groupes plus obscurs tels qu'Aranda ou Gone 'Til November), comme si Kelly et son équipe n'avaient pas daigné y mettre vraiment du leur dans la réalisation de la galette. Il est évident que si cet album se veut plus joyeux et accessible que My December, il n'en demeure pas moins inférieur, qualitativement parlant. Et le premier single ne reflétant pas réellement le contenu de l'album, la diversité des critiques à son encontre n'en sera que plus justifiée.
Au fait, vous connaissiez déjà la pochette officielle de l'album (oui, on a tous essayé de l'oublier mais inutile de fuir, elle nous rattrapera toujours) :
Permettez-moi de vous présenter aujourd'hui la pochette de l'édition limitée :
Voilà.
Si, si, cela valait le déplacement et non, non, les tickets ne seront pas remboursés.
Mais ce sont bel et bien les morceau produits par Ryan Tedder (leader des OneRepublic et producteur pop à succès pour entre autres Jennifer Lopez et Hilary Duff) qui font mouche : "Already Gone" est une bien belle ballade épique (marque de fabrique de Kelly) et "If I Can't Have You" flirte gentiment avec l'électro-pop des Veronicas tout en restant suffisamment énergique pour ravir au plus grand nombre. Les autres temps fort d'un album ma foi assez incohérent sont bien "Impossible" et son piano parcourant le titre avec autant d'aisance que la voix de Kelly et "If No One Will Listen", une autre ballade à haut facteur émotionnel qui, je vous l'avouerai, m'a même donné envie de plonger moi-même les mains dans ma poitrine et offrir mon coeur à Kelly sur un plateau d'argent. Oui, croyez-le ou non, cette pratique me semble bien commode en de multiples occasions. D'autant diront que ce n'est pas nécessaire avec un morceau commencant par une ligne telle que "Peut-être que personne ne t'as dit qu'il y avait de la force dans tes larmes, alors tu te bats pour essayer de les retenir". Oui, c'est un peu niais et typiquement teen-pop. Mais ce n'est pas le seul titre de l'album jouant dans cette cour, "Save You" arborant de faux airs de (beau) morceau mélancolique comme les OneRepublic savent si bien le faire. Pas étonnant, il s'agit une fois de plus d'une production Ryan Tedder.
Là où le bât blesse, outre avec ce genre de titre fortement inspiré d'à peu près tout ce qui passe sur les ondes fm en ce moment, c'est quand Kelly reprend des démos rejetées par Katy Perry, notamment le second single "I Do Not Hook Up" qui aurait vraiment mérité sa place sur le premier album de Perry et nulle part ailleurs. On se croirait de retour en 2004 avec le second opus d'Avril Lavigne. "Whyyawannabringmedown", en plus d'hériter quant à lui d'une typologie brouillonne, donne l'impression d'une Kelly survoltée se prenant pour une star de rock metal pendant sa fête d'anniversaire au fond du jardin, après avoir ingéré trop de Banga et avant de taper sur une piñata. Le tout prend un côté presque parodique avec le refrain composé d'hurlements autotunés plus que d'autre chose. Je ne suis par ailleurs pas loin de la vérité avec cette image, puisqu'il s'agit également d'une reprise.
Car c'est aussi ce qui cause le plus grand tort à cet album. La moitié (!) des chansons sont des rejets d'autres artistes (qu'il s'agisse de Katy Perry et Keri Noble ou d'autres groupes plus obscurs tels qu'Aranda ou Gone 'Til November), comme si Kelly et son équipe n'avaient pas daigné y mettre vraiment du leur dans la réalisation de la galette. Il est évident que si cet album se veut plus joyeux et accessible que My December, il n'en demeure pas moins inférieur, qualitativement parlant. Et le premier single ne reflétant pas réellement le contenu de l'album, la diversité des critiques à son encontre n'en sera que plus justifiée.
Au fait, vous connaissiez déjà la pochette officielle de l'album (oui, on a tous essayé de l'oublier mais inutile de fuir, elle nous rattrapera toujours) :
Permettez-moi de vous présenter aujourd'hui la pochette de l'édition limitée :
Voilà.
Si, si, cela valait le déplacement et non, non, les tickets ne seront pas remboursés.
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