lundi 23 mars 2009

Le paon fait La Roux

Ce mauvais jeu de mots pour saluer le semi-succès du premier single de La Roux dans les charts anglais : In For The Kill entre à la 11ème place des meilleures ventes de singles sans promo conséquente derrière (playlisté sur Radio 1 grâce à la hype et quelques rotations sur MTV2 mais rien de plus).

Donc, bravo Elly!

Bon, apparemment les effusions ce n'est pas son truc.

Arrangeons ça :

VOILÀ QUI EST MIEUX.


EDIT : 3ème semaine dans les charts, et après être resté deux semaines consécutives en 11ème place, le single a atteint la 7ème place des meilleures ventes de singles en Angleterre pour la semaine venant de s'écouler.

B-R-A-V-O.

jeudi 12 mars 2009

I'm Not Sorry (There's no need to).



Thecocknbullkid est une autre artiste prête à exploser en 2009, à ranger aux côtés de La Roux, VV Brown, Kesha, Little Boots ou encore Frankmusik. Un extrait d'une interview accordée au site digitalspy pourrait la résumer simplement :

Nick Levine - Vous avez déclaré vous être rasé le crâne pour paraître moins jolie que la norme ne l'impose. Quel type d'affirmation voulez-vous appuyer avec ce look?


Thecocknbullkid - J'ai conscience du fait que je ne serais pas à ma place au sein des Girls Aloud ou des Saturdays et je suis intentionnellement en train d'essayer de cultiver un look s'éloignant du leur - je suis censée ressembler à une anti-popstar.


I'm Not Sorry est immédiate, accrocheuse et impose vite l'usage d'une démarche gentiment chaloupée pour rester dans le rythme.

Et en plus de cela le clip est excellent et bien plus original que la vidéographie entière de, par exemple, disons Avril Lavigne.

mercredi 11 mars 2009

Baby *hips!* You

Question :

A quel point le clip de "Baby It's You" par JoJo serait-il amusant si l'on y ajoutait de l'alcool (prenons du Chardonnay, par exemple)?

Démonstration :


Réponse :

Très.

Sinon, le morceau est toujours aussi gentiment niais mais aussi gentiment ensoleillé (Feel Good Pop), et il est de bon ton d'écouter ce genre de musique avec les beaux jours pointant à l'horizon.



Attention, je n'ai pas dit que cela était "PERMIS" ou même "ACCEPTÉ" j'ai dit que c'était "DE BON TON". Faites ce que vous voulez de vos oreilles et, accessoirement, de votre dignité.

samedi 7 mars 2009

Un conseil de bon aloi.

Nivea vous souhaite une bonne journée, et vous recommande de ne pas trop jouer avec les produits situés au-dessus du lavabo.

Merci.

mercredi 4 mars 2009

Sounds good.

Je me languissais du retour des Sounds, après un deuxième album qui fût des plus brillants.
Puis, une prestation d'il y a quelques jours chez Carson Daily m'a rempli d'enthousiasme :



"No One Sleeps When I'm Awake"
Hourra !
Ils seront en tournée à travers les Etats-Unis avec entre autres
No Doubt et Janelle Monae à partir de mai. Ce qui devrait m'emplir de joie, mais n'étant pas américain, je reste plutôt mou.
Tout ce qu'il me reste à dire c'est "vivement l'album" :

"Vivement l'album"

Oui, vivement.


mercredi 25 février 2009

deux zéro zéro trois

Je suis retombé sur quelques tubes de 2003 - meilleure année musicale, je vous le rappelle - et, inspiré par ces morceaux (et par le photobooth) en plein milieu de la nuit, j'ai décidé d'illustrer chacun d'entre eux avec une capture en pleine action, "right in the middle of it".

Shania Twain - Ka-Ching!



Hé bien là il me semble évident que, tout comme
Shania, je suis outré par cette société capitaliste et le matérialisme dont tout le monde fait preuve au quotidien.
Alors je fais le "non non" du "we spend the money that we don't posses".


Oui, avec le doigt.


Stacie Orrico - Stuck



Dans "Stuck",
Stacie Orrico nous parle d'une peine de coeur ma foi assez pénible puisqu'elle le "hait" mais "l'aime" encore. Cela peut sembler quelque peu indigeste, surtout quand Stacie hurle avec ferveur : "je ne peux m'empêcher de penser à toi, je suis collée à toi". Le tout est heureusement produit avec soin par Dallas Austin.


Oh, et cette capture était en plein pendant la phrase "I'll be wishing you would call me on the TELEPHONE" (vous voyez où je veux en venir? parfait).

Singuila - C'est trop



Là, je tentais de comprendre le langage employé par
Singuila dans son tube "C'est trop" (#6 en France) :

"T'as cramé des capotes dans mes fairesa"
"J'ai dû consommer trop d'alcool en teboî"


Il l'a sapé le moral, le bougre.
Je m'arrête ici pour le moment mais j'ai plein d'autres tubes de 2003 dans la hotte attitrée, une vraie caverne aux merveilles (i.e une simple liste de lecture sous iTunes).


lundi 23 février 2009

Blips blips tudum tudum boom

Ce morceau d'Holly Valance ("State Of Mind", excellent au demeurant)...



...ressemble énormément à ceci :



Parfaitement, Cool Spot ! Celui dont j'ai toujours cru qu'il s'agissait d'un
Smarties plus cool que les autres parce qu'il a des bras, des jambes avec de bien belles baskets et surtout des lunettes de soleil alors qu'il ne s'agit en fait que d'un bout de logo (en l'occurrence celui de 7 Up dans les années 90).

Il n'y a pas lieu à discuter, les compositeurs de "State Of Mind" (également membres du groupe
Electric 6) ont dû se réunir avec une pizza et une Megadrive, et BINGO.

"
Holly, nous tenons là un tube!"
Et accessoirement l'un des meilleurs singles pop de tous les temps.

dimanche 22 février 2009

Kelly Clarkson - All I Ever Wanted

Don't ever do that to me again.

Si My December se démarquait assez largement de Breakaway, Kelly Clarkson y gagnant en crédibilité ce qu'elle y a perdu en succès commercial, All I Ever Wanted renoue avec sa formule d'origine : pop musclée à grand renfort de riffs de guitare et de puissantes notes. Le tout semble peut-être un peu trop calculé, à l'image du premier single "My Life Would Suck Without You" que Max Martin et Dr. Luke ont pourtant produit en prenant soin de flatter les oreilles du public de la meilleure façon possible en 3 minutes 30.

Mais ce sont bel et bien les morceau produits par Ryan Tedder (leader des OneRepublic et producteur pop à succès pour entre autres Jennifer Lopez et Hilary Duff) qui font mouche : "Already Gone" est une bien belle ballade épique (marque de fabrique de Kelly) et "If I Can't Have You" flirte gentiment avec l'électro-pop des Veronicas tout en restant suffisamment énergique pour r
avir au plus grand nombre. Les autres temps fort d'un album ma foi assez incohérent sont bien "Impossible" et son piano parcourant le titre avec autant d'aisance que la voix de Kelly et "If No One Will Listen", une autre ballade à haut facteur émotionnel qui, je vous l'avouerai, m'a même donné envie de plonger moi-même les mains dans ma poitrine et offrir mon coeur à Kelly sur un plateau d'argent. Oui, croyez-le ou non, cette pratique me semble bien commode en de multiples occasions. D'autant diront que ce n'est pas nécessaire avec un morceau commencant par une ligne telle que "Peut-être que personne ne t'as dit qu'il y avait de la force dans tes larmes, alors tu te bats pour essayer de les retenir". Oui, c'est un peu niais et typiquement teen-pop. Mais ce n'est pas le seul titre de l'album jouant dans cette cour, "Save You" arborant de faux airs de (beau) morceau mélancolique comme les OneRepublic savent si bien le faire. Pas étonnant, il s'agit une fois de plus d'une production Ryan Tedder.

Là où le bât blesse, outre avec ce genre de titre fortement inspiré d'à p
eu près tout ce qui passe sur les ondes fm en ce moment, c'est quand Kelly reprend des démos rejetées par Katy Perry, notamment le second single "I Do Not Hook Up" qui aurait vraiment mérité sa place sur le premier album de Perry et nulle part ailleurs. On se croirait de retour en 2004 avec le second opus d'Avril Lavigne. "Whyyawannabringmedown", en plus d'hériter quant à lui d'une typologie brouillonne, donne l'impression d'une Kelly survoltée se prenant pour une star de rock metal pendant sa fête d'anniversaire au fond du jardin, après avoir ingéré trop de Banga et avant de taper sur une piñata. Le tout prend un côté presque parodique avec le refrain composé d'hurlements autotunés plus que d'autre chose. Je ne suis par ailleurs pas loin de la vérité avec cette image, puisqu'il s'agit également d'une reprise.

Car c'est aussi ce qui cause le plus grand tort à cet album. La moitié (!) des chansons sont des rejets d'autres artistes (qu'il s'agisse de Katy Perry et Keri Noble ou d'autres groupes plus obscurs tels qu'Aranda ou Gone 'Til November)
, comme si Kelly et son équipe n'avaient pas daigné y mettre vraiment du leur dans la réalisation de la galette. Il est évident que si cet album se veut plus joyeux et accessible que My December, il n'en demeure pas moins inférieur, qualitativement parlant. Et le premier single ne reflétant pas réellement le contenu de l'album, la diversité des critiques à son encontre n'en sera que plus justifiée.

Au fait, vous connaissiez déjà la pochette officielle de l'album (oui, on a tous essayé de l'oublier mais inutile de fuir, elle nous rattrapera toujours) :


Permettez-moi de vous présenter aujourd'hui la pochette de l'édition limitée :

Voilà.
Si, si, cela valait le déplacement et non, non, les tickets ne seront pas remboursés.

mardi 17 février 2009

[Clip] Le cha-cha selon Blu Cantrell


Blu Cantrell amorce son retour après près de 6 ans d'absence (!!). Celle pour qui tout avait si bien commencé - "Hit'Em Up Style" et "Breathe" étant vite devenus des tubes internationaux - revient après moult reports sur son propre label, appellé Blubonic. Il est évidemment tentant de faire un parallèle de mauvais goût avec une maladie de renommée antédiluvienne en lisant ce pseudonyme ma foi assez ridicule. En plus, Blu se met à l'electro-pop froid et calculé avec son nouveau morceau, Boy Crazy. J'en viens dores et déjà à regretter la Blu d'avant et sa voix si impressionante.
Ce qui m'amène à me demander :

A quel moment la carrière de
Blu Cantrell a t-elle touché le fond?

Réponse : "The Cha-Cha".

"The Cha-Cha" est un (mauvais) morceau qui a filtré sur le web en 2005 mais n'a jamais fait l'objet d'une commercialisation quelconque. La chanson parle grosso modo d'une fête entre filles, avec des filles qui se touchent entre elles et dansent avec d'autres filles, tout cela bien sûr de façon purement féminine. Tout un programme.

Blu avait également tourné un clip pour accompagner la chanson et le résultat est, je vous laisse imaginer, totalement raté. Un clip où les poses suggestives sont légion, flirtant gentiment avec le trashy et le cheap.

Je peux récapituler le tout en quelques captures.

-
Blu y est accoutrée telle une tenancière de maison close :

- L'action se déroule dans une boîte de strip-tease, ce qui est vraiment inattendu et donne un clip complètement dépareillé avec le morceau qu'il est censé illustrer, n'est-ce-pas?


Y figurent également :

- De la "provoc'" à tous les coins de clip (
KATY PERRY PRENDS EN DE LA GRAINE)...


- ...de très mauvais effets pseudo-psychédéliques certainement réalisés par un stagiaire maîtrisant Windows Movie Maker comme personne...


- ...DU SAÏKSE...

(hanouii les filles plus plus plus!)

- ...et une fin de clip puant la vulgarité, le regard taquin et le cheveux gras. Tout cela n'a rien de suave ni d'excitant, non, non, non. Ca n'est que de l'esbrouffe.


Blu déclarera deux ans plus tard dans un magazine américain qu'elle a aujourd'hui honte de ce clip et qu'il s'agit à ce jour de sa plus grosse erreur.

Prends donc ton temps pour revenir,
BluBonic.

Après tout, 6, 10 ou 12 ans d'écart entre deux albums, où est la différence dans le milieu de la pop? Un jour au top, le lendemain balayé au loin. Demandez à
Jamelia, Lisa Scott-Lee ou encore Javine.

Tenez, si le coeur ou toute autre partie de votre anatomie vous en dit :




lundi 16 février 2009

Campari Game

Sur l'échelle Jennifer Hudson du placement de produit hyper flagrant, à combien se situe Lady GaGa avec son dernier clip en date, Love Game?


...7.

Pourquoi donc
Jennifer Hudson, me demanderez-vous?
Un bref rappel des faits s'impose, par le biais de quelques scènes d'un de ses clips (Spotlight) :

J'espère que personne n'a commandé de Coca Light.

Attendez, quelqu'un appelle
Jennifer...


"...allô?"

Ca sera tout, merci.

vendredi 13 février 2009

Alesha qui? Oulà doucement, à quel moment les Mis-Teeq se sont-elles séparées?

NRJ nous avait déjà fait l'affront d'écrire ceci au sujet de Leona Lewis :

"Gagnante de l'édition 2006 de "Fear Factor", la jeune femme à la voix gorgée de soul connaît un début de carrière très prometteur."


Soit.

Cette fois-ci, c'est un blog amateur déniché au hasard du net qui échoue lamentablement dans sa mission d'information, avec un article pourtant daté du 12 février 2009 :

(http://www.fleurdementhe.com/musique-clip/lipstick-dalesha-dixon/)

"On vous avait présenté
Alesha Dixon en début d’année..."


Bravo, voilà un blog des plus consciencieux et d'un avant-gardisme à toute épreuve.

"...et tout ce confirme sur le fait que son album “The Alesha Show” cartonne. A la manière de Lil' Wayne, elle nous sort un titre assez rock & roll “Lipstick“, dont nous avons réussi à vous trouver son clip ainsi qu’une version live."


D'accord. Sachez juste que "Lipstick" date d'août 2006 et n'a pas réellement fait de vagues dans les charts anglais (hélas, tant le titre est fantastique). Tout au mieux s'est il hissé à la première place des sonneries de portable les plus téléchargées au Japon (si, si!), mais en aucun cas ce titre, vieux de trois ans je le répète, ne "confirme le fait que son album (...) cartonne", d'autant plus qu'il ne figure pas sur l'album (pas même en "bonus track") !

Mais le plus amusant reste la fin de l'article :

"Préparez-vous à écouter ça dans les clubs!"


Oui, très certainement, quelque part entre le premier tube de
Larusso et un autre d'O-Zone. Et le clou de la soirée sera sûrement "Fuck It" d'Eamon.

BIENVENUE EN 2009 ROFLMDR!!! !1! !!

(Je ne prétends pas avoir un ton des plus pertinents ou une culture infaillible, loiiiiiiiiiiiin de là, avec pléthore de "-i", mais il y a des limites.
Un peu de recherches et un soupçon de relecture ne peuvent pas faire de mal, surtout à des sites se considérant comme étant plus ou moins professionnels.)

Je conclurai avec la vidéo de son dernier single en date, "Breathe Slow" qui lui, en revanche, se vend très bien en Angleterre, à l'instar de "The Boy Does Nothing".



mardi 3 février 2009

C'est (toujours) l'heure des pochettes

C'est dingue ce que la vie peut être cruelle quand il s'agit de pochette d'album (ou de single). Outre les horreurs dernièrement pondues par l'équipe de Britney Spears (cf. Blackout et Circus), voici pêle-mêle un florilège de pochettes à budget plus ou moins élevé, mais au concept de toutes façons toujours inexistant.

Certaines sont obligées de poser dans le local à vélos le plus proche...

...là où Paris Hilton, de toute évidence fraîchement tombée du lit, dispose d'un beau canapé écru (et d'une armée de retoucheurs professionels).


Mais cela peut-être pire encore :

Kelly Clarkson n'a même eu la chance d'avoir un fond digne de ce nom pour son dernier album.
Pas même un fond tout court, d'ailleurs.

Alors que Teedra Moses posait il y a quelques années de cela dans un sublime appartement sur la côte ouest.


Pendant que Mandy Moore faisait de son mieux (i.e. contorsions à gogo) pour ignorer les restrictions budgétaires dont la moitié de son vieux canapé vintage a fait les frais ("fais comme si tu étais allongée sur un canapé tout entier, ils n'y verront que du feu!")...


...Holly Valance, elle, posait sur le radiateur de la chambre d'ami d'un des ingé son.


(Son arme secrète?
Le mini-short.)

Les aléas de la vie, je suppose.

jeudi 29 janvier 2009

Chanter vrai.

Billie Piper, ex-star de la pop anglaise maintenant reconvertie dans la comédie (Doctor Who, Journal intime d'une call-girl) a déclaré préférer faire du play-back durant toutes ses prestations.

Elle justifie cela par le fait qu'elle ait peur de ne pas savoir chanter en live.

Alors je propose pour la détendre une vidéo montée par mes soins prouvant que le play-back est quelques fois effectivement préférable.



MERCI/AU REVOIR.

mardi 27 janvier 2009

[Clip] My Life! Would Suck! Withouuuut You...

En avant-première, les internautes américains ont pu visualiser le clip du nouveau single de Kelly Clarkson, My Life Would Suck Without You via AT&T.

Le site ONTD (OhNoTheyDidnt) en a fait une capture vidéo de qualité plutôt moyenne mais la maison de disques de
Kelly a vite fouiné partout pour supprimer toutes traces du clip sur le net jusqu'à diffusion officielle.

Heureusement, certains ont échappé à cette suppression en évitant soigneusement tout mot-clé se référant au morceau.

Le voici donc :



Qu'en dire?

Le clip est ce qu'il y a de plus anecdotique, mais dans un esprit bon enfant, "qui aime bien châties bien", "suis moi je te fuis, fuis moi je te suis", "les opposés s'attirent" ETC ETC, je vous épargne les autres.

Kelly y est resplendissante, et sans vouloir tirer sur l'ambulance, il faut pourtant dire qu'à la base, ça n'était pas forcément gagné. Comprenez moi bien : Kelly Clarkson est loin d'être physiquement inadaptée à un regard lambda, disons juste qu'elle se laisse aller plus que la moyenne et use moins d'artifices que, disons, Jessica Simpson ou Heidi Montag, ce qui est tout à son honneur. Je peux paraître incohérent et limite mesquin sur ce point mais après tout, le clip vidéo est un élément clé de la culture pop et se doit d'être attirant s'il veut être en forte rotation.
A vrai dire, un bon maquillage et un éclairage de qualité sont deux éléments très appréciables dans un clip pop sans autre but que celui de divertir, et
Kelly y arborant un look impeccable, je n'ai rien à lui reprocher. C'est la moindre des choses pour un clip, si celui-ci ne cherche pas à se porter caution d'une sophistication des plus tordues ou d'un esthétisme léché.

Et voilà maintenant que je pourrais être taxé d'hypocrite pour ces propos.

Qu'importe, cette capture d'écran parlera d'elle-même :


Cheveux aux vent, bouche entrouverte, regard défiant, tout y est.

Même le traditionnel placement de produit est présent, cette fois-ci vers la fin du clip :


L'un dans l'autre, le clip colle parfaitement au morceau qui lui-même colle à la pochette.
Et bien que
My Life Would Suck Without You n'ait l'air que d'un vulgaire mash-up entre Since U Been Gone et About You Now (à la seule différence que le nouveau single de Kelly donne envie d'hurler les paroles tel une collégienne), il est diablement efficace. A quoi bon s'en priver? N'est-ce pas là aussi ce que la "musique pop(ulaire)" est censée apporter?

Le morceau ne restera pas dans les annales et est loin de faire figure de monument lorsque l'on se penche de plus près sur la carrière de
Kelly (My December étant un excellent album terriblement sous-évalué), mais prenons le pour ce qu'il est et scandons le refrain comme si nous avions 13 ans à nouveau.

"Cause we belooooooong togeeeeether noooooow, yeah
Forever uniiiiiiiiiited heeeeeeeere somehooooooow, yeah
You got a piiiiiiiece of me,
Aaaaaaaand honestly...

My life!
(MY LIFE!)
Would suck!
(WOULD SUCK!)
Withouuuuuuuuuut youuuuuuuuuu..."

lundi 26 janvier 2009

Album Tracks [#1] Jem - Falling For You


Co-écrit par les dieux de la pop, j'ai nommé Xenomania (Girls Aloud, Sugababes, Alesha Dixon, Gabriella Cilmi), Falling For You est tiré de Finally Woken, premier album de Jem. La jeune galloise emploie ici un ton des plus aériens pour déclamer une ballade dont les quelques accords répétés en boucle au long du morceau (avec toutefois quelques variations et l'introduction d'une subtile boîte à rythme) sont de ceux qui reviennent vous hanter, la nuit de préférence. Les couplets sont d'une naïveté touchante ("très vite, je deviens sceptique, combien de couples s'aiment vraiment?", "j'aimerais tant avoir une boule de cristal, pour voir si tout cela vaut le coup") et tranchent nettement de la nonchalance avec laquelle Jem parcourt la chanson. Certains trouveront son chant monotone, d'autres apprécieront ce pseudo-détachement derrière lequel elle cache la certaine fragilité de ses sentiments. Ce qui est important, c'est que lorsque Jem susurre "je sens que je suis en train de tomber pour toi, mais j'ai peur de me laisser aller", l'on croit à sa mélancolie. Et ça, c'est tout un art, ici amplement maîtrisé.






Et voici une jolie performance acoustique du morceau :



samedi 24 janvier 2009

[Clip] Christina Milian est de retour - fin de transmission.

Il y a quelques mois, j'évocais brièvement le retour de Christina Milian "dans les bacs" (et plus précisément chez Myspace Records), avec un mid-tempo inspiré - au bas mot - du No One d'Alicia Keys.

Pensant qu'il faudrait sûrement quelques semaines au public pour se remettre de la nouvelle, le laisser digérer le tout et amorcer un retour en douceur, la promotion ne s'est déployée réellement que depuis une poignée de jours.

Rien n'a changé, le titre sera toujours considéré comme étant des plus plats pour certains, une ballade épique pour d'autres, en prenant en compte le fait que Christina nous martèle le refrain avec une insistance quasi agaçante ("I would still have you! you! you! you! you! you! you!", "It's us against the world...the world...the world...")

Le clip n'est pas fameux, mais je vais m'efforcer d'en faire un compte-rendu honnête et presque palpitant.



L'ouverture est très cinématographique, au cas où vous ne vous seriez toujours pas fait une raison (= "oh mon dieu mais c'est donc bien vrai, Christina Milian est de retour + pléthore de points d'exclamation" etc.)


Mais très vite on retombe dans l'ennui le plus total.

Christina erre dans le désert.


Parfois, elle en a assez d'errer ainsi.
Alors elle se met à chanter :


Ou à bronzer (hey, ça tombe bien, regardez, nous sommes en plein désert!).


Plus sérieusement, le clip n'est en réalité qu'une succession plus vides les uns que les autres s'enchaînant à une cadence des plus molles. On dirait un défilé 2009 des wallpapers Windows les plus cheap :


Rollingskies.bmp


Pyramids145164.jpg

Pour le reste, nous avons bien affaire là à un clip tout ce qu'il y a de plus R&B, au sens contemporain du terme (i.e. ralentis à foison, poses LASCIVES à souhait, regards vers un horizon lointain certainement plein d'avenir).
J'exagère un peu, l'action atteint son paroxysme lorsque le petit ami de Christina la rejoint vers la fin du clip afin de l'enlacer tendrement sur le sable :




RETENEZ VOTRE SOUFFLE, CHRISTINA MILIAN EST DE RETOUR.

PS : Le mix de Jason Nevins reste sympathique au demeurant.

mardi 20 janvier 2009

M!ssundaztood.


Il y a de ces albums qui vous marquent, aussi mauvais ou calculé soient-ils. Dans ce cas précis, je ne pense pas, honnêtement, que M!ssundaztood (= incomprise) soit mauvais ou calculé. Il est simplement le fruit d'une adolescence tumultueuse exprimée en 14 morceaux pop d'une qualité impérissable et pratiquement indiscutable. "Pratiquement" car certains trouveront forcément à redire sur ce qui s'apparente à un album pouvant être qualifié de banal voire (et j'abhorre pourtant l'usage de ce mot), commercial. Pour moi, il est tout autre. Croyez le ou non, ce CD est le premier que j'ai possédé de toute ma modeste existence. Alors âgé de 14 ans (2003), j'étais persuadé qu'il s'agissait d'un album mature et réfléchi, ce qui a valu à son interprète moult naïves dédicaces dans mes statuts MSN de l'époque ("Vive P!NK, qui a tout compris à la vie!!", oui, tout à fait, j'étais jeune et con, riez).

J'avais l'impression de me retrouver dans chacun des titres figurant sur cette galette, y compris "Family Portrait", pourtant loin de correspondre à ma situation dès lors. Mais des regrets lancinants de "Dear Diary" ("cher journal, j'aimerais te confier mes secrets, car tu es le seul qui, je le sais, les gardera") aux fières déclarations du titre éponyme qu'Alecia Moore scandait alors avec une diction amusée, aux allures de comptine ("lorsque je suis heureuse, je suis triste, mais tout va bien, il n'y a rien de compliqué, je suis juste incomprise"), j'étais certain d'écouter de la bonne musique. Et la bonne musique, c'est peut-être bien celle qui vous parle, ni plus ni moins. C'est ma façon de voir les choses, et bien que celle-ci puisse sembler très ingénue et ait sûrement été écrite des milliers de fois, elle me correspond. La musique n'a pas à se parer d'une quelconque profondeur dans les paroles ou d'une structure élaborée de par son squelette, tant qu'elle me bouge, elle me va. C'est certainement la raison pour laquelle j'ai développé une affection particulière pour la musique pop, certes plus accessible ou immédiate que d'autres genres. Cela n'est peut-être pas au goût de tout le monde mais, hey, qu'importe, la plupart de mes amis sont plus attirés par la scène indé/rock/alternatif/électro, d'autres sont attirés par le même style de musique que le mien et d'autres encore ont pour genre de prédilection le hip-hop, garage ou grime. Cela m'est égal, après tout, chacun trouve ce qu'il veut où il veut.

J'étais satisfait des analogies téléphonées entre l'amour et la drogue de "Just Like a Pill", accompagné d'une production pop/rock des plus accrocheuses, tout comme je l'étais de ce que j'ai pu considérer pendant longtemps comme étant mon morceau préféré, "Lonely Girl". Les paroles disaient "Je recherche un moyen de devenir la personne dont je rêvais être lorsque j'avais 16 ans" et je les récitais avec ferveur, bien que n'ayant même pas l'âge requis pour être alors un tant soit peu crédible (j'étais jeune et con²). Je me les étais appropriées. Et que dire de "Don't let me get me", que je traduisais à l'époque par "Ne me laissez pas me tuer", une façon candide s'il n'en est d'exprimer ce que je pensais être un mal-être profond quand il ne s'agissait que de, hé bien, la pré-adolescence. Cet album m'était cher. A tel point qu'il fût l'objet de ma première "critique", rédigée à la main un soir d'été 2003 sur une simple feuille de papier coloré. En colonie de vacances, si les détails vous tiennent à cœur. J'espérais alors bêtement faire ressentir à mes lecteurs - les quelques personnes daignant la lire - l'amour que je portais à ce disque. Mais non, évidemment. Tout cela est objectif. Tout cela n'est qu'une affaire de goûts. On peut débattre passionnément durant des heures avec des gens ayant écouté l'album, sans grand espoir de changer leur avis mais en en retirant la joie d'avoir partagé notre ressenti global en terrain connu. Mais l'on ne peut pas espérer avoir grand impact sur des auditeurs réfractaires à ce type de musique ou, pire encore, fermés d'esprit et pas curieux pour deux sous.

J'ai rapidement assimilé ce fait et mis de côté mes "rêves" de devenir un jour "critique musical". Je n'y ai jamais vraiment repensé depuis, bien que "journaliste musical" fût le sujet du projet professionnel que nous devions réaliser en première année de fac. Une véritable torture ce projet, d'ailleurs.

J'ai redécouvert l'album il y a quelques jours à l'aube de mes 20 ans et la magie est restée intacte. J'ignore si cela est lié aux souvenirs dont sont chargés ces morceaux et leur enchaînement particulier (je les écoutais toujours dans un ordre méthodique et cela n'a pas changé), ou au fait que je n'ai peut-être pas tant changé que ça au fil des années. Plus épanoui qu'à l'époque, certes, mais toujours affublé de cette étiquette pseudo rebelle d'incompris, et cela par moi-même et personne d'autre.
Bref, galvanisé par ce (simple) bonheur retrouvé, il m'a pris l'envie de rédiger cet article. Et...voilà.

La piste 5, "Eventually", une ballade bluesy, se terminait par "tu obtiendras les tiens, oui tu obtiendras les tiens, finalement.". Je n'ai jamais vraiment su ce que cela voulait dire, mais j'y crois toujours dur comme fer malgré tout. Jeune et con³.

Veuillez m'excuser pour la tournure parfois approximative de certaines phrases, mettons ça sous le coup de la spontanéité, j'ai écrit ce texte d'une traite (et comme d'habitude, je ne me relirai pas, tout juste corrigerais-je les mots que Firefox estime écorché de mes mains) et j'aurais sûrement aimé étoffer quelques passages mais peu importe, j'y reviendrai ultérieurement. Oui, "ultérieurement" est TOUJOURS le maître-mot.

vendredi 16 janvier 2009

Quelque chose que je ne comprends pas (petit 1)

Narrer sa vie dans des commentaires sur Youtube.




ET MOI MON THÉ A REFROIDI. AUSSI, DES FOIS, J'AI DES CRAMPES D'ESTOMAC. PEUT-ÊTRE PARCE QU'IL M'ARRIVE DE BOIRE DU THÉ FROID.

+1, QUELQU'UN?

Boah, chacun son truc, je suppose.

mercredi 14 janvier 2009

Une onomatopée sur le nouveau single des Pussycat Dolls.

"Pop" , comme son nom l'indique.

Bottle Pop inclut une participation de Snoop Dogg (la seconde depuis Buttons) et une instru à se damner.

Le morceau comporte par ailleurs trois passages absolument géniaux :

1) Le rap (plutôt quelconque) de Snoop est accompagné d'un changement bienvenu dans l'instrumentale :



2) Puis le titre laisse place à un middle-8 ultra sexy (à vrai dire, c'est bien l'extrait le plus intense de ce début d'année 2009, voilà, c'est DIT)




3) Et l'on retourne au refrain, agrémenté de quelques sonorités electro faisant de ce single un club-banger des plus redoutables.




Oh, et le clip s'annonce également très bon.


A vous de voir.

Vous aurez été prévenus.


mardi 13 janvier 2009

D-o-p-e.

Tiré de son Myspace :

"Muffy Cupcakeopia is Hip-Pop, Alternative-Glam Sweet!"


Dope Boi, produit par Bangladesh (Ludacris, Ciara, Kelis), est groovy et tout ce qu'il y a de plus rafraîchissant, pour commencer l'année bien comme il faut. Laissez vous donc emporter par le flow assez juvénile voire quasiment naïf de Muffy, évoquant Kelis à ses débuts et l'instru absolument irrésistible d'un producteur resté dans l'ombre pour bien trop longtemps.




NB : Le début du morceau est lui-même plutôt épique.
"OOHLALA BANGLADESHHHH!".

dimanche 11 janvier 2009

Pas tant que ça.



«Je suis absolument, positivement, certaine que je ne suis pas sûre de ne plus t'aimer» chante Anastacia dans le refrain de son nouveau single, Absolutely Positively. Moi qui avait pour habitude d'apprécier la plupart de ses singles (son best-of étant, en ce sens, irréprochable), je trouve dommage d'avoir sacrifié un son pop/rock certes assez calculé mais ma foi, très efficace pour une espèce de soupe Pop&B absolutely indigeste. Le clip a subi le même traitement, l'on croirait se trouver devant une scène d'un mauvais épisode de Sex & The City, vous savez le genre de scène où, toute guillerette et excitée comme une gamine, Sarah Jessica Parker nous ferait découvrir sa suite de luxe et ses tenues d'apparat à grand renfort de musique d'ascenseur. Et vlan. Je vais conclure d'une façon aussi tordue qu'Anastacia en disant que je ne suis "absolument", même "positivement" plus si "certain" que, finalement, je suis sûr d'aimer ce nouveau single.