Kelly Rowland doit avoir une certaine histoire d'amour avec la France.
Après un duo avec Stomy Bugsy en 2003 ("Une femme en prison") et un morceau pour la bande-originale du film Astérix aux jeux olympiques ("Daylight"), c'est cette fois-ci à Nâdiya qu'elle s'associe sur un vulgaire up-tempo bas de gamme et sans intérêt, la marque de fabrique de Nâdiya. Le titre? No Future In The Past.
La première question qui mérite d'être posée est "pourquoi Nâdiya"?
Bien que Nikos Aliagas aime à la surnommer la "princesse du R&B français", ce n'est certainement pas pour cette raison que Kelly Rowland a succombé. Un rapide coup d'oeil aux charts français ces dernières années permet de constater avec amertume que la plupart des singles de Nâdiya se sont classés dans le top 10 des meilleures ventes de singles, l'apothéose étant "Tired Of Being Sorry" en duo avec Enrique Iglesias, écoulé à plus de 300 000 exemplaires en France.
Bon, soit. Une autre question me vient ensuite à l'esprit : "qu'en est-il du clip?" Et alors là, permettez moi de rire -ahahahaha-, il y a de quoi faire.
Dès le début, le ton est donné : on est pas là pour rigoler, c'est du lourd, du sérieux ETC.
Nâdiya ouvre le clip en déclarant "tout le monde chante pour s'évader, tout le monde chante pour se libérer" avec la conviction d'un détenu condamné à perpétuité et l'on se demande franchement ce que Kelly Rowland est venu faire dans cette galère, écarquillant les yeux sur chaque plan où celle-ci groove en orbite.
Passée cette triste découverte, pas de répit accordé à l'auditeur, puisque Nâdiya a décidé de nous prouver qu'il s'agissait là d'un "pur son R&B" en interprètant des vibes aléatoires.
"Hmmm...hi! HEY!"
Puis, l'on découvre Kelly dormant en apesanteur pendant que Nâdiya beugle un flot de paroles totalement indigestes, comme à l'accoutumée.
(prêtez attention à l'oreiller qui a l'air plus VRAI QUE NATURE!!)
Vient ensuite une vibe des plus forcée de Nâdiya ("si tu veux passer de l'ombre à la lumi-yeahyeaaaaah...wouhou woh ih oh oh") ce à quoi Kelly répond en jetant un verre d'eau dans l'air, pour rappeller de façon SUBTILE qu'on est dans l'espace (clin d'oeil complice!).
Seul problème, les graphistes ont trop déconné sur ce coup et l'eau ressemble à du flubber périmé :
A partir de là, le téléspectateur lambda n'en peut plus et zappe. Réaction primaire et naturelle.
Mais pas moi.
Et entre moult plans absurdes tels que la teuf intergalactique avec la participation de quelques tecktonikillers que l'on dirait tout droit sorti d'un clip de Lorie...
...et la scène "made in Nâdiya" où cette dernière décide de faire de la moto dans la station orbitale...
...j'ai relevé un semblant de scénario pendant le second couplet :
Kelly Rowland est complètement perdue, sûrement à cause de son dernier album qui fût un flop sans nom ( la faute notamment à un trop grand nombre de ballades dans la tracklist).
Heureusement, Nâdiya est là et vient lui sussurer à l'oreille "ne t'inquiètes pas...tout va bien se passer, avec moi, on va faire
Nâdiya sort alors son arme secrète :
"Tiens, je t'offre mon talent. Ne le perds surtout pas, je vais encore en avoir besoin pour prendre les gens pour des cons le temps de deux ou trois albums supplémentaires."
"Ahhh merci, je vais en faire bon usage!"
Ne vous étonnez donc pas si dans les mois qui viennent, vous l'apercevez errant dans la jungle :
L'inspiration lui sera venue d'ICI :
Oh, attendez...?
Petite erreur chronologique, mais alors...
AU PLAGIAT! AU PLAGIAT!
BOUH NÂDIYA, BOUUUUUH.
Aller, avec moi!
L'inspiration lui sera venue d'ICI :
Oh, attendez...?
Petite erreur chronologique, mais alors...
AU PLAGIAT! AU PLAGIAT!
BOUH NÂDIYA, BOUUUUUH.
Aller, avec moi!
